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DIABY BAKARI SIDIKI, EXPERT EN DROITS DE L’HOMME ET SANTE PUBLIQUE, PIONNIER DE LA CADHA

en Côte d’Ivoire, l’un des enjeux de la normalisation du tissu social était de garantir la sécurité et la quiétude des populations.

Il s’agissait surtout de faire en sorte que cessent toutes sortes d’exactions, de brimades, de règlements de compte des forces militaires et policières sur les populations civiles.

C’est cet objectif qui a présidé à la mise en œuvre du concept de formation et de renforcement des capacités des personnels militaires et para-militaires en Droits de l’Homme et en Droit Humanitaire International. Plusieurs séminaires ont été organisés dans le cadre de cette initiative dès novembre 2011. Ces formations ont été menées à l’intention des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire et assimilées et des autorités civiles (préfets, secrétaires généraux de préfecture et sous-préfets).

Les participants ont été instruits sur les mécanismes de prévention et de gestion des violations des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire.

L’accent a été mis sur la sensibilisation à l’importance et au respect des droits humains dans l’exercice des fonctions militaires, paramilitaires et administratives.

La structure de formation, qui a acquis ses lettres de noblesse en raison de la qualité de ses prestations et leur impact sur la cible, a par la suite, adopté la dénomination de Coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les Armées (CADHA).

A ce jour, la CADHA, avec l’appui des partenaires du système des Nations unies et de plusieurs organisations nationales et internationales, a formé de nombreux acteurs-clés du dispositif de sécurité.